Le thème des conférences de la Société historique Beaurepaire-Beaconsfield
débutant en février 2021 "Les transports"
vous amènera sur terre, sur l'eau et même dans l'espace
Nos conférences ont lieu le 3e jeudi du mois, à partir de 19:30.
Bienvenue à tous.
Le SHBBHS est financé par le secteur privé. Nous remercions Roberta Angell pour son legs qui nous permet d’offrir gratuitement nos conférences en cette période de crise.
Information : Contactez-nous
===========================================================
Alexandre Vattemare (Paris, 1796-1864)
Ventriloquist, Diplomat, Utopian, and Brilliant Inventor
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
Alexandre Vattemare est né et mort à Paris (1796-1864). C’était un personnage protéiforme. Ses talents exceptionnels de mime et de ventriloque lui valurent la renommée dans l’Europe postnapoléonienne. Si cet homme, estimé des souverains et de l’élite intellectuelle de son époque est passé à l’histoire, c’est parce qu’il a créé un système international d’échange de spécimens doubles dans les domaines des arts, des sciences naturelles, des ouvrages scientifiques et littéraires, et qu’il a préconisé la construction d’instituts regroupant de nombreux services publics. Il voulait resserrer les liens d’amitié entre les groupes de la famille humaine et permettre aux ouvriers et aux personnes démunies de s’instruire facilement. L’objet de cette conférence est de cerner le projet de Vattemare de construire à Montréal et à Québec, en 1840 et 1841, deux instituts aux multiples fonctions – véritables utopies urbaines – afin de briser les barrières nationales, linguistiques et culturelles par l’éducation, et en particulier l’éducation gratuite des ouvriers et des démunis.
Le texte de cette conférence peut être lu sur le site internet du conférencier: https://www.ruelland.ca/textes
Jacques G. Ruelland, Ph.D., professeur retraité du Département de philosophie du Collège Édouard-Montpetit et du Département d’histoire de l’Université de Montréal, auteur de 48 ouvrages.
================================================
Robert Unwin Harwood, Seigneur of Vaudreuil : from Merchant to Visionary
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
Robert Unwin Harwood époux de Louise-Josephte de Lotbinière héritière de la seigneurie de Vaudreuil. Robert Unwin est un personnage assez fascinant... Un anglais romantique qui a su développer la seigneurie de Vaudreuil à une époque troublée par la rébellion de 1837. Robert Unwin était tout un personnage, très aimé de ses censitaires francophones. Il a su s'attirer la considération et la sympathie des canadiens français et des anglais de sa seigneurie, un cas rare. Je l'ai connu par son petit-fils Henry de Lotbinière Harwood qui m'a introduit à la communauté anglophone d'Hudson et qui m'a beaucoup aidé dans ma carrière par ses archives et ses conseils. Pour moi, parler de son arrière grand-père c'est rendre hommage à un des membres de la communauté anglophone du Québec qui avait à cœur l'épanouissement de la communauté francophone de la région.
Michel Bélisle, auteur et conférencier, est originaire de Montréal. Il a complété des études universitaires en Anthropologie (option ethnologie) à l’Université de Montréal et une formation en design de l’environnement à l’Université du Québec à Montréal. Il a fait principalement carrière dans le domaine muséologique notamment au Musée McCord, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, Maison Trestler à Vaurdreuil-Dorion. Il a été conservateur invité pour les expositions :
2007-2008 À la bibliothèque de Vaudreuil-Dorion : Paroles et images des gens d’ici
2004-2005 À la maison Trestler : La maison des Trestler Interprétation historique de la maison bicentenaire du mercenaire Johan Josef Trestler, en collaboration avec Visou Design et avec la participation du cinéaste et illustrateur Frédéric Back, gagnant de deux Oscars.
1999 À la maison Trestler : Un certain art de vivre illustrant la vie grandes familles bourgeoises qui passaient l’été en villégiature au Québec.
Il a publié de nombreux livres sur les régions de l’ouest montréalais (West Island) et de Vaudreuil-Soulanges, entre autres :
« La grosse île à l'ouest, Visages de l'île Perrot » en 1996;
« La chasse à l'appelant des rives du Suroît au pays du Survenant » en 1998;
« La maison des Trestler » en 1998;
« Sainte-Anne-de-Bellevue, 300 ans de présence » en 2003;
« Sainte-Anne-de-Bellevue Canal The Doorway to the Ottawa Valley» en 2003;
« Visite au fort des Senneville » en 2004;
« À la pointe claire » en 2005;
« De l’île aux tourtes à Vaudreuil-Dorion » en 2007;
« Elle s’appellera – It will be called Kirkland » en 2011.
Une brochure sur l’église de Pointe-Claire
Il a participé à l’écriture du Tour à bicyclette du patrimoine de l’Ouest de l’île.
Il a animé des visites guidées en autocars et au Fort Senneville et fait des conférences pour des bibliothèques et des sociétés historiques.
================================================
Les femmes sportives à Montréal au tournant du XXe siècle
Conférence en français, suivie d'une période de questions bilingue
Au tournant du XXe siècle, de plus en plus de jeunes femmes des classes moyennes et supérieures ont l’occasion de s’initier à une panoplie d’activités physiques et sportives. À Montréal, nombreuses sont les femmes qui pratiquent une activité sportive telle que le tennis, le golf, la raquette ou le patinage dans un cadre récréatif. Quelques rares pionnières exploitent plutôt leurs capacités athlétiques dans les écoles privées et les universités ou se lancent dans l’univers de la compétition sportive. Pourtant, cet engouement de la gente féminine pour les sports, un espace de construction de l’identité masculine, suscite la controverse. Au moment où de plus en plus de jeunes femmes commencent à revendiquer le droit de vote et l’accès à des domaines a priori masculins, l’apparition de la figure de la « New Woman », cette jeune femme sportive portant des costumes plus légers et masculins (culottes bouffantes), tend à accentuer l’angoisse de la disparition de « la femme véritable ».
En fait, plusieurs enjeux sous-tendent la pratique de l’exercice et des sports par les femmes aux yeux des acteurs sociaux de l’époque : comment faire la promotion de l’exercice dans une visée de bonne santé générale sans risquer de « blesser » le corps féminin et de nuire à sa capacité reproductive? Comment concilier l’entraînement physique et ses effets potentiellement « virilisants » et l’idéal esthétique féminin? Enfin, comment encourager la participation des filles à certaines formes d’activités physiques et sportives sans pour autant dévoiler et exposer leur corps dans l’espace public? Redoutant qu’elles se transforment en « amazone » et qu’elles développent des muscles saillants, plusieurs acteurs sociaux se prononcent en défaveur des activités physiques violentes, brutales et disgracieuses comme la boxe. D’autres s’opposent plus particulièrement aux pratiques et aux gestes susceptibles de provoquer des sensations voluptueuses, comme la bicyclette.
Malgré tout, dans les années 1920, des ligues sportives féminines s’organisent et de plus en plus de femmes choisissent la voie compétitive. Ces athlètes inspirantes et courageuses ouvrent ainsi la porte aux générations suivantes.
Appuyée par divers documents historiques (photographies et extraits d’articles publiés dans les revues médicales, pédagogiques et féminines de l’époque), cette conférence présentera le portrait de quelques pionnières dans le monde du sport à Montréal et au Québec au début du XXe siècle et saura mettre en lumière la difficile quête des femmes pour se forger une place dans une sphère traditionnellement masculine.
Valérie St-Georges
Présentement enseignante à l’Académie Michèle-Provost, Valérie St-Georges est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de Montréal. Son mémoire de maîtrise, intitulé « La force, la grâce, la souplesse » : l’éducation physique des jeunes filles canadiennes-françaises à Montréal (1860-1920), a reçu l’appui du Fonds de recherche du Québec en société et culture et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Bien que ses travaux de recherche aient porté plus précisément sur l’histoire de l’éducation physique féminine au Québec, Valérie St-Georges s’intéresse à tous les thèmes s’inscrivant dans le champ de l’histoire des femmes. Elle a, notamment, fait une présentation à l’Université d’été féministe de l’UdeM (Édition 2019) et a participé à la rédaction du chapitre consacré à la mairesse Valérie Plante dans Les Maires de Montréal.
(Ruelland, Jacques G. (dir.), Les Maires de Montréal. De Jacques Viger à Valérie Plante, Maison nouvelle fédération, 2019.)
================================================
The First Black African Engineer, Great-Grandfather of Alexander Pouchkine
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
Février est le mois de l'histoire des noirs. Abraham Hanibal (Ganibal en russe), né sur le bord du lac Tchad dans ce qui est aujourd'hui le Cameroun, sera parmi les infortunés noirs à être fait esclave. Mais il aura un destin incroyable en devenant le fils adoptif du Czar de Russie, Pierre le Grand, et recevra une formation d'ingénieur en France.
Le sujet sera présenté par l'ingénieur retraité et passionné d'histoire Jean-Pierre Raymond.
================================================
Louis Lamoureux (1640-1717) and his descendants
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
Jacqueline Lamoureux nous présente Louis Lamoureux (1640-1717), premier Lamoureux à venir s'établir en Nouvelle-France, ainsi que quelques uns de ses descendants.
============================================
The Taché Family:
Designers throughout Centuries of the Canadian Society, Canadian Politics, Canada and the Québec Benchmarks
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
La conférence nous fera découvrir plusieurs membres de la famille Taché à travers les générations. Jean-Pascal Taché a participé à la transition entre le régime français et le régime anglais au Canada. Son petit-fils était le Premier ministre et père de la Confédération, Sir Étienne Paschal Taché. Le fils de ce dernier, Eugène-Étienne Taché a conçu les icônes du patrimoine de Québec et nous a offert la devise québécoise "Je me souviens". C’est l’histoire d’une famille fondée sur des principes qui a conçu, à travers ses descendants, une partie de l’histoire du CanadaMichel Fragasso est historien amateur, féru de généalogie et conférencier sur plusieurs sujets d’histoire et de généalogie. Il est aussi descendant de la famille Taché. Son expérience de chargé de cours de l'Université Laval et de différents cégeps l'a disposé à prononcer des conférences sur des sujets patrimoniaux et diverses autres thématiques au Québec et l'étranger.
================================================
The Valois family: from paddling to pleading
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
La famille Valois de l’Ouest-de-l’Île comprend des personnes exceptionnelles. Découvrez une femme docteure en 1875, un avocat de la cour Suprême des États-Unis en 1909 et un habitant qui sauve l’âme d’un prêtre!
Anne Collette s’intéresse depuis qu’elle est jeune à l’histoire de sa famille et de ses ancêtres. Son intérêt s’est naturellement agrandit à l’histoire en général. Elle a contribué à plusieurs projets historiques et patrimoniaux dans l’Ouest-de-l’Île.
================================================
Le thème des conférences de la Société historique Beaurepaire-Beaconsfield
pour la saison 2019-20 sera "Leaders et Pionniers"
Bienvenue à tous.
Gratuit pour les membres; $2 pour les non-membres.
Devenez membre pour seulement $5 par année.
Information : Contactez-nous
===========================================================
Some of Beaconsfield's Old Farm Houses
Conférence en anglais, suivie d'une période de questions bilingue
Pauline Faguy-Girard nous présente certaines des vielles maisons de ferme de Beaconsfield qui sont encore debout. Certaines sont presque dans leur état d’origine, d’autres ont été modifiées selon l’air du temps et des besoins des différents propriétaires. Nous allons découvrir les édifices et certaines des personnes qui y ont vécu.
Pauline Faguy-Girard est amateur d’histoire depuis plusieurs années et s’intéresse plus particulièrement à l’histoire de Beaconsfield depuis 2004 alors qu’elle se joint à la société historique. Au fil des années, elle a été secrétaire, trésorière et, depuis 2018, présidente de notre société.
================================================
© 2011 - 2024 Société Historique Beaurepaire-Beaconsfield